Youcef Aouchiche, Candidat du FFS à l'élection présidentielle du 7 septembre 2024

Les engagements de Youcef Aouchiche en matière de culture

En Algérie, quand on parle de culture, on pense très souvent à la danse et au chant. C’est que les tenants du pouvoir et les différentes structures culturelles publiques ont toujours présenté les activités culturelles comme du folklore sans fonds historique ni profondeur sociétale. C’est ce qui rend intéressant le volet culturel du projet présidentiel du candidat du Front des forces socialistes (FFS), le camarade Youcef Aouchiche, à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024. Ne se contentant pas seulement du côté artistique de la culture, son programme englobe également le volet identitaire, vital pour la société algérienne. Aouchiche réitère l’engagement du FFS en faveur de la consolidation de la culture algérienne, puisant dans les trois piliers fondamentaux de l’identité nationale, à savoir tamazight, l’arabe et l’islam. Il prône une culture populaire accessible à toutes et à tous et ouverte sur le monde et entend lutter contre toute forme d’unanimisme culturel et contre tous les extrémismes.

Une ville cinématographique contre l’impérialisme culturel

Ainsi, s’il est élu président de la République algérienne, Aouchiche s’engage à construire une ville cinématographique pour encourager la production nationale. Contrairement à ce que tentent de faire croire les adversaires du FFS, cette idée ne vise pas à amuser les Algériennes et les Algériens, mais plutôt à les protéger contre l’acculturation et l’impérialisme culturel venant du cinéma de propagande des quatre coins du monde. En effet, Hollywood, ce n’est pas uniquement du divertissement, et Bollywood non plus, sans parler des productions turques ou encore égyptiennes. Afin d’inculquer la culture et les arts dans les esprits des citoyens, le candidat du FFS à la présidentielle du 7 septembre compte introduire l’art et la culture comme un module obligatoire à étudier dans les programmes scolaires dès le cycle primaire. Il entend aussi renforcer le statut de l’artiste et protéger les droits d’auteur et droits voisins ; agir en concertation avec les femmes et les hommes de culture dans le sens de la création de nouvelles écoles spécialisées dans les nouveaux métiers du secteur.

Des mesures en faveur des langues nationales : le tamazight et l’arabe

D’autre part, Youcef Aouchiche promet de renforcer les langues nationales, à savoir l’arabe et le tamazight, en mettant l’accent sur celle qui souffre encore de nombreux manquements et lacunes. Selon le projet présidentiel du candidat du FFS, Vision pour demain, plusieurs mesures vont être prises en faveur de tamazight si les Algériennes et les Algériens font confiance au candidat du plus vieux parti d’opposition en Algérie. Il s’agit entre autres de la protection et de la promotion des langues nationales et officielles, l’arabe et le tamazight, qui incarnent la personnalité algérienne, et l’adoption d’une loi organique portant sur la mise en œuvre de la reconnaissance officielle de tamazight. Aouchiche va aussi installer l’Académie de la langue amazighe en la renforçant par des académiciens et des experts qualifiés et généraliser l’enseignement de tamazight comme langue obligatoire dans le système éducatif national.

Pour le renforcement de la culture de la tolérance

Concernant les langues, Youcef Aouchiche va mettre en œuvre, entre autres, un plan quinquennal pour la promotion de la culture amazighe, notamment en organisant des festivals, en accordant des subventions aux artistes et en créant des centres culturels amazighs. Il compte aussi valoriser les œuvres littéraires, historiques et philosophiques en arabe et en tamazight, à travers des événements culturels et des prix littéraires nationaux. Il importe de savoir que dans l’esprit du candidat du FFS à la présidentielle du 7 septembre, la culture n’est pas un concept limité à l’art et aux langues. Youcef Aouchiche souhaite aussi renforcer la culture de la tolérance au sein de la société algérienne, notamment en créant le poste de Mufti de la République, basé à la Grande mosquée d’Alger, afin d’encadrer les pratiques religieuses en Algérie et en organisant un Congrès national annuel des imams et des prédicateurs algériens pour assurer leur formation continue à l’islam du juste milieu.

Publications similaires