Faire le choix du changement
Le moment est venu pour les Algériennes et Algériens de reprendre la parole qui leur a été confisquée. Les sirènes qui prônent la démission et la désertion des bureaux de vote, n’ont pas de projet pour le pays. Il s’agit de voix du désespoir et de la non action.
Celles qui ont fait le choix de la soumission au fait accomplit et au statuquo, plutôt que le choix de l’action pour imposer le changement pacifique. Le FFS, et en choisissant de s’inscrire dans cette joute électorale, est conscient de l’absence du cadre démocratique nécessaire pour une élection libre garantissant l’égalité des chances, mais la politique est l’art du possible.
Le système en place et avec tous les moyens qu’il s’octroie et la mobilisation de toute sa clientèle n’a jamais pu avoir qu’un pourcentage infime des voix des Algériens. Sur un corps électoral composé de plus de 24 millions d’électeurs, le pouvoir n’a pu bénéficier, et à chaque évènement électoral, que du quitus de quelques 5 ou 6 millions d’électeurs.
Si la majorité silencieuse fera le pari de s’exprimer cette fois-ci en se rendant aux bureaux de vote, elle aura certainement raison du statuquo et du projet suicidaire dans lequel veulent nous condamner les partisans du pouvoir autoritaire.
En se rendant aux urnes et en donnant sa confiance au candidat du FFS, la majorité des Algériennes et Algériens fera le choix du changement pour un Etat de droit, une justice indépendante, une Algérie démocratique et moderne. Une Algérie garantissant à chaque Algérien tous ses droits politiques, sociaux, et économiques. Une Algérie apaisée, unie et indivisible. Une Algérie réconciliée avec son identité millénaire et ouverte sur l’avenir.
Aux Algériens de faire le choix entre agir et saisir la possibilité d’un changement pacifique reflétant les aspirations pour lesquelles ils ont battu le pavé dans le Hirak, ou bien déserter les bureaux de vote et prendre le risque de subir encore l’autoritarisme, et la confiscation des droits.