«Le FFS est né dans le giron du Mouvement de libération nationale, ses racines politiques et éthiques plongent dans un anticolonialisme de conviction et non de circonstance. Pour le FFS, patriotisme et démocratie sont inséparables.» Hocine Aït-Ahmed
Discours du Premier Secrétaire national à l’occasion du 62e anniversaire de la proclamation du FFS
Chers compatriotes,
Chères militantes, chers militants,
Nous nous retrouvons, aujourd’hui, pour commémorer le 62ᵉ anniversaire de la proclamation du Front des Forces Socialistes. Cette date, loin d’être un simple repère mémoriel, symbolise un acte fondateur de notre histoire nationale, un jalon dans la lutte de notre peuple pour la liberté, la démocratie et la justice sociale. C’est un appel renouvelé à la fidélité et à l’action pour poursuivre le combat de nos aînés et parachever le projet national ; celui d’un État indépendant, moderne, démocratique et social.
Par votre présence en force, vous renouvelez notre serment de fidélité à la mémoire de nos martyrs et à l’héritage des pères fondateurs de l’Algérie indépendante et du FFS.
Par votre présence en force, vous affirmez notre attachement à l’unité nationale, à la souveraineté populaire et à la cohésion de la société algérienne.
Par votre présence en force, vous réitérez notre engagement résolu en faveur d’un changement pacifique et radical, capable de consacrer l’État de droit et la démocratie, lesquels ne sont pas des options conjoncturelles, mais une exigence politique et historique.
Par votre présence en force, vous envoyez un signal puissant face à toutes les tentatives d’étouffer la vie politique et de faire taire la voix du peuple. C’est un cri d’espérance pour refonder la confiance et bâtir une vraie République, démocratique et sociale, fidèle à l’esprit de l’Appel du 1er Novembre et aux Résolutions de la Soummam.
Chers amis, chers camarades,
Il y a 62 ans, une année après l’indépendance de notre pays, des femmes et des hommes d’honneur, portés par l’amour de la patrie et la fidélité aux idéaux du mouvement national, ont refusé la confiscation de l’indépendance par un pouvoir autoritaire et illégitime. En créant le FFS, Hocine Aït Ahmed et ses compagnons, issus de l’ALN et du FLN historiques, ont engagé un autre combat noble pour la démocratie, la justice et la liberté du peuple, qui devaient être des acquis naturels de la libération du pays.
Ils étaient ainsi les auteurs d’un message fondateur, qui demeure d’une actualité brûlante. Plus de six décennies plus tard, il répond encore aux aspirations profondes de notre peuple : dignité, liberté, justice sociale et pleine citoyenneté. Forts d’une double éthique de conviction et de responsabilité, alliant patriotisme et démocratie, nous n’avons jamais dévié de cette vision.
Fidèles à nos principes fondateurs, constants dans nos positions et cohérents dans notre approche, nous avons traversé un tas d’épreuves et de crises sans le moindre reniement, ni renoncement. Notre engagement est entier pour la souveraineté populaire, unique source de légitimité politique, et l’unité nationale, en étant convaincus que patriotisme et démocratie sont inséparables.
Chers amis, chers camarades,
Dans des contextes mondial et régional marqués par de profondes mutations, l’héritage politique que nous portons n’est pas un patrimoine figé. Au contraire, il s’agit d’une exigence de dynamisme et d’action. C’est une ère cruciale, à tout point de vue, qui nous oblige collectivement à rompre avec l’échec, à dissiper la confusion, à nous hisser à la hauteur des attentes de notre peuple et de ce que mérite notre nation.
De l’adversité surgit le sursaut national. Il arrive, en effet, aux sociétés des moments de doute utile, qui exigent de réfléchir ensemble, de faire le bilan, de se questionner en profondeur et de regarder la réalité en face, sans détours ni illusions. Aujourd’hui, nous sommes à l’un de ces tournants historiques.
Et pour cause, le projet national reste inachevé. Les promesses portées par la révolution de novembre 1954 et le congrès de la Soummam d’août 1956, renouvelées depuis l’indépendance par la révolte du FFS en 1963, le Printemps amazigh et démocratique de 1980, le mouvement social de 1988, le mouvement citoyen de 2001 et le Hirak populaire de 2019, demeurent suspendues, non tenues, non accomplies ; au grand dam de notre peuple et de notre pays.
Les rêves de nos aînés et les espoirs de notre jeunesse se heurtent, encore et toujours, aux mêmes obstacles : verrouillage politique et médiatique, arbitraire, injustice, obsession du contrôle de la société, économie de bazar dominée par une logique rentière, précarité et déséquilibres sociaux, contradictions philosophiques dans la gestion des affaires publiques et risque de déclins culturel et civilisationnel.
Chers amis, chers camarades,
Ayons le courage de poser les bonnes questions, pour espérer avoir les bonnes réponses et proposer les bonnes solutions, pouvant sortir notre chère Algérie de cette crise multidimensionnelle qu’elle vit depuis plusieurs décennies. Pourquoi un pays aussi riche de son histoire, de ses luttes, de la vitalité de son peuple et de ses ressources naturelles se trouve condamné à tourner en rond ? Pourquoi, 63 ans après l’indépendance, notre pays patauge-t-il encore dans les mêmes difficultés et les mêmes incertitudes ? Pourquoi sommes-nous incapables de se fixer un cap clair et une vision d’avenir partagée, une voie commune de renaissance nationale ?
Force est de constater que les problématiques d’hier sont toujours là, comme figées dans le temps, et elles le seront encore demain si nous continuons à tourner le dos aux vrais débats et à ajourner indéfiniment les réformes de fond nécessaires voire vitales, imposées par le moment historique que nous vivons. Cette situation ne peut plus, ne doit plus durer. Il faut un changement profond et une approche politique globale, en mesure de ressusciter l’espoir et de mettre le pays sur la voie de la démocratie et du développement. Il faut cesser de confondre l’atout de la stabilité avec l’aveuglement du statu quo !
Chers amis, chers camarades,
Au FFS, nous œuvrons pour la construction d’un pays qui ose rêver grand, mais surtout d’un pays qui ose passer à l’action pour réaliser les rêves de son peuple, dans la paix, l’ouverture et la prospérité.
Comme en 1963, nous voulons : Construire un pays où la politique ne soit pas un outil de ruse machiavélique, de charlatanisme ou d’exclusion pour s’accaparer le pouvoir, mais plutôt un instrument noble au service du peuple et de l’État ;
Construire une gouvernance ouverte et démocratique, fondée sur la primauté du droit et le mérite, non pas sur les allégeances et le clientélisme ;
Construire une nation réconciliée avec elle-même et son histoire plusieurs fois millénaire, unie dans sa diversité et sa pluralité, forte de sa citoyenneté, un peuple debout, fier et maître de son destin ;
Construire une économie qui ne soit plus soumise aux fluctuations des marchés internationaux des hydrocarbures, mais qui tire sa force de sa productivité, de sa compétitivité, de son innovation et, surtout, des compétences de la jeunesse algérienne ;
Construire une société humaine, articulée sur la solidarité, la tolérance, la culture du vivre-ensemble, une société où chaque Algérienne et chaque Algérien se sente respecté, utile, écouté et protégé.
Bien évidemment, cela demande un changement en profondeur, cela demande un courage collectif, cela demande une volonté commune, cela demande un cap ambitieux et cela demande un projet national clair.
Et ce projet, nous, militants du FFS, nous l’avons. Ce projet de l’alternative démocratique et sociale, nous l’avons porté tout au long de ces 62 années d’existence. Une vie que nous avons consacrée au service du peuple et de la patrie.
Nous ne prétendons pas avoir toutes les réponses, ni détenir seuls les solutions. Mais nous avons une conviction inébranlable : la démocratie n’est pas un luxe, c’est une urgence. La justice sociale n’est pas une option, c’est une condition. Le changement n’est pas un slogan, c’est une nécessité.
Maintenir les choses en l’état, c’est exposer le pays à tous les dangers. Refuser le changement, c’est faire le choix du pire en approfondissant les fractures, c’est laisser le fossé entre gouvernants et gouvernés s’élargir, c’est aggraver la perte de la confiance entre la société et les institutions de l’État.
Chers amis, chers camarades,
L’immobilisme n’est plus tenable, c’est le plus grand danger qui pèse sur la sécurité nationale et la cohésion sociale. Mais, le pouvoir a clairement peur du changement. Cela est perceptible à travers le blocage systématique de toute initiative visant la transformation réelle de la société et du pays, souvent en prétextant agir pour la protection de l’État contre les risques d’instabilité !
Or, le changement que nous appelons de nos vœux est salutaire, réclamé par des millions d’Algériennes et d’Algériens à maintes occasions, dont la dernière en date a été le Hirak. Le changement que nous souhaitons n’est ni le chaos, ni le désordre, ni la vengeance, ni le règlement de comptes. Le changement que nous défendons n’est pas un saut dans l’inconnu, mais un processus politique pacifique, graduel et consensuel.
Notre ambition n’est pas de détruire, mais de construire. Non pas de diviser, mais de rassembler. Notre radicalité ne vise pas à renverser, mais à refonder, tous ensemble, notre État national à travers un socle commun. Oui, dans notre vision, changer, c’est repenser radicalement nos institutions, nos modes de gouvernance, nos politiques publiques et notre manière de faire société. C’est valoriser les acquis, corriger ce qui ne fonctionne plus, réparer ce qui peut l’être et, ainsi, transformer profondément notre pays. Le changement, c’est tirer les leçons du passé pour mieux préparer l’avenir.
Il est clair que cela exige plus qu’un simple remodelage politico-institutionnel. Cela suppose un nouveau pacte politique et social, à la hauteur des défis de notre époque. Un pacte qui ne se décrète pas, qui ne s’impose pas par la force. Il doit naître d’un dialogue national transparent, sincère et inclusif ; comme perspective un compromis historique, capable de dépasser les clivages destructeurs, de projeter notre pays, uni, sur le chemin de la renaissance et du rayonnement. Ce nouveau pacte doit être construit autour de trois piliers essentiels :
Premièrement, la préservation et le renforcement de l’État national, garant de la souveraineté, de l’unité, de la sécurité et de la continuité républicaine. Un État qui protège, qui régule, qui arbitre. Un Etat, débarrassé des logiques clientélistes, recentré sur ses missions essentielles et agissant avec efficacité. Cette préservation passe par la construction d’une relation de confiance durable entre la société et les institutions de l’État. Elle doit s’appuyer sur la réaffirmation de nos valeurs communes, sur la valorisation de notre héritage historique et civilisationnel, ainsi que sur la consolidation d’une personnalité algérienne authentique, fière de ses référents identitaires que sont l’islam, l’amazighité, l’arabité et la modernité.
Deuxièmement, la démocratisation véritable du pays, fondée sur la primauté du droit, la séparation des pouvoirs, la pluralité et le respect des libertés, la transparence et la responsabilité, la participation citoyenne et l’égalité des chances. Il ne s’agit pas seulement d’organiser régulièrement des élections, mais aussi de construire des institutions fortes et légitimes par l’adhésion populaire et un environnement politico-médiatique libéré des pesanteurs de l’arbitraire, de la bureaucratie et de l’obsession autoritaire.
Troisièmement, un nouveau modèle économique et social. Celui-ci doit être fondé sur la productivité, la compétitivité, la diversification et la valorisation des compétences nationales. Il doit permettre d’atteindre les souverainetés alimentaire et industrielle, tout en rompant avec l’approche rentière, le bricolage et l’économie informelle. Ce modèle, inscrit dans une perspective d’économie sociale de marché, doit également viser à concilier efficacité économique et justice sociale. Il s’agit de promouvoir une croissance rentable et inclusive, en mesure de réduire les inégalités, d’assurer un accès équitable aux services publics essentiels et de prendre en charge les populations les plus vulnérables.
Honorable assistance,
Une telle vision place l’humain au cœur de l’action politique, au cœur de l’acte de gouvernance et au cœur de toute stratégie de développement économique. Elle exige une volonté collective réelle et une culture de compromis.
Certes, nous avons le droit de douter, les raisons ne manquent pas pour ça ! Mais nous n’avons pas le droit d’abandonner. Et je vous le dis avec toute la force de ma conviction : il n’y aura ni fatalité, ni renoncement. Tant qu’il restera des femmes et des hommes debout, sincères, loyaux, portés par leur amour de la patrie, notre combat juste, le même que celui de tout citoyen algérien digne et fier, se poursuivra sans jamais perdre de vue l’essentiel : rester fidèle à ses principes.
Ce qui est déjà un acte de résistance en soi, dans cette confusion généralisée, où l’échelle des valeurs se renverse, où le mensonge l’emporte sur la vérité, où défendre la patrie est suspecté de compromission, où des traîtres à la nation sont présentés, dans certains cercles, comme ses sauveurs. Alors, nous continuons de résister.
Nous résistons à l’extrémisme et au nihilisme ;
Nous résistons à l’arbitraire, à la hogra et à l’injustice ;
Nous résistons à l’oubli, à la résignation, à la médiocrité et à la peur ;
Nous résistons au mensonge, au populisme et à la démagogie ;
Nous résistons aux tentations néocoloniales d’asservissement des peuples et des nations ;
Nous résistons, enfin, parce que nous croyons en ce pays, en ce peuple et en sa capacité à accomplir des miracles en faisant nation, soudée et plurielle.
Chers amis, chers camarades,
Oui, nous résistons, encore et toujours. Nous le faisons à travers un engagement politique sérieux, vrai, droit et patient. Mais au-delà de la résistance et de la posture revendicative, le FFS ambitionne de prendre le pouvoir, pacifiquement et démocratiquement, pour mettre en place notre projet de société. C’est en tout cas, le cap que le parti s’est fixé depuis le 6ᵉ Congrès national.
Nous n’avons pas à rougir de vouloir assumer la responsabilité suprême de gouverner le pays, c’est la vocation et le destin de tout grand parti qui se respecte. Encore faut-il s’y préparer, avoir un programme réaliste et former les compétences pour le mettre en œuvre. C’est pourquoi nous travaillons sur la construction d’un vrai parti de gouvernance. Le chemin est long, nous le savons et nous en sommes conscients. Mais, rien ne nous en détournera, ni l’entêtement suicidaire du pouvoir, ni les attaques mesquines de nos adversaires politiques.
Le pouvoir n’est pas une fin en soi. Le FFS l’a démontré à plusieurs reprises, il ne l’a jamais recherché à n’importe quel prix. Rappelons, une nouvelle fois, que notre président historique, Hocine Aït Ahmed, a refusé la proposition d’être désigné en 1992 à la tête de l’État, que notre parti a décliné les nombreuses offres d’entrée au gouvernement durant les deux dernières décennies.
De même, nous ne croyons pas que l’opposition soit une fatalité. Nous refusons d’être condamnés à une opposition de posture, ad vitam aeternam. Nous sommes convaincus que le changement démocratique ne se fait pas en un claquement de doigts, il se construit pas à pas. Comme le dit le proverbe : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. » Pour nous, chaque pas effectué en avant est celui de l’espérance. Et si notre seule « tort » est de vouloir rendre l’espoir à notre peuple, de lui dire que reprendre la longue marche entamée un certain 1ᵉʳ novembre 1954 et l’achever demeure possible, alors oui, nous l’assumons pleinement.
Aujourd’hui, plus que jamais, se contenter de la critique pour se donner bonne conscience est insuffisant, continuer à semer le désespoir est irresponsable, vendre des solutions de chaos est criminel.
Au FFS, nous voulons construire une alternative patriotique, pacifique, sérieuse et crédible, non pas seuls ou en tournant le dos aux réalités sociales et politiques, mais en associant toutes les forces vives de la société et tous les acteurs politiques qui s’inscrivent sincèrement dans le projet national : celui d’un État de droit, fort, moderne, démocratique et social.
Chers amis, chers camarades,
Dans le prolongement de tout ce qui précède, je rappelle que le FFS a fait le choix, difficile, de participer à la dernière présidentielle. Et ce, non pas par orgueil, mais par conviction et volontarisme politiques. C’était une décision réfléchie et assumée par sa direction, qui l’a inscrite dans une feuille de route aux objectifs clairs et mesurables : saisir la moindre tribune pour porter le projet du parti dans les quatre coins du pays et poursuivre la quête de la construction d’un grand mouvement politique de gauche, capable de peser réellement sur la vie politique algérienne et la destinée de notre pays, non pas seulement à travers la conquête des assemblées élues locales, mais aussi des assemblées nationales et de leurs instances dirigeantes.
Pour les mêmes raisons et les mêmes finalités, le FFS se prépare aux prochaines échéances politiques et électorales, denses à l’horizon 2026 et décisives pour l’avenir proche du pays. Nous pensons en premier lieu aux lois fondamentales de la vie démocratique en Algérie. Malgré les conditions de fermeture et d’opacité dans lesquelles les avant-projets de ces textes essentielles sont élaborés, le FFS a assumé sa responsabilité en formulant des propositions concrètes et réalistes.
Contrairement aux récentes déclarations du chef de l’État, il ne s’agit pas d’une simple révision technique : il faut une réforme en profondeur et donner une orientation politique courageuse à la loi électorale, à la loi sur les partis et les associations ainsi qu’aux codes des collectivités locales, afin qu’ils puissent garantir une représentation réelle de la société et des mécanismes d’une compétition démocratique et transparente à tous les niveaux.
Personnellement, et j’imagine que c’est le cas de beaucoup de militantes et de militantes sincères, je m’interroge constamment sur l’avenir de notre parti à l’aune du devenir de notre pays, sur le sens de notre engagement dans le contexte socio-économique actuel, sur la place de la gauche, patriotique et démocratique, dans le paysage politique national et dans le cœur de notre société. Mais, rassurez-vous, je ne le fais pas avec résignation, mais avec la ferme volonté de repositionner le FFS comme une force politique centrale et comme un parti de gouvernance, porteur d’un projet de société ambitieux et d’une vision d’avenir aussi courageuse que crédible.
Loin de courber l’échine et encore moins de céder à la compromission, le FFS entend s’affirmer, dans les quelques années à venir, comme la locomotive d’une alternative démocratique pragmatique, non utopique, à l’autoritarisme, aux populismes, aux extrémismes et aux tentations du chaos. Et je sais, au plus profond de moi, que vous partagez, toutes et tous, cette ambition légitime. C’est d’ailleurs ce qui me donne la force d’avancer, de persévérer, de poursuivre le chantier laborieux mais vital de modernisation et de consolidation des structures internes du parti.
Croyez-moi : rien ni personne n’ébranlera notre volonté collective. Aucune force, si redoutable soit-elle, ne nous détournera du cap que nous nous sommes fixé : ni les critiques infondées, ni les invectives, ni les insultes, et certainement pas les basses manœuvres de ceux qui veulent se refaire une virginité aux dépens du FFS, après s’être honteusement acoquinés, dans l’ombre comme à la lumière, avec le régime des Issabates.
Comme l’a si bien dit, feu Hocine Aït Ahmed, dans un message adressé au Conseil national du parti, le 2 mars 2012 : « Il est exclu que quiconque nous donne des leçons en politique, en démocratie, en militantisme, en patriotisme ou en Takbaylit. Nous n’avons aucune leçon à recevoir ni de ceux qui veulent nous apprendre comment défendre notre parcours – qu’ils n’ont pas – ni de ceux pour qui l’engagement ne fût qu’une alternance de trahisons. Trahir une cause puis une autre avec l’irresponsabilité politique, l’outrance verbale et le mensonge comme seules constantes. »
Soyez donc fiers de vous, de votre parti, de votre pays, de votre histoire, de votre présent. Aussi, ne cessez jamais de croire en un avenir meilleur. Et surtout, tâchez de faire mieux que tout ce que vous avez déjà admirablement accompli car l’Algérie mérite mieux, ses enfants méritent mieux, le sang des femmes et des hommes tombés pour l’indépendance et pour la démocratie vaut mieux.
Gloire à nos martyrs,
Vive le FFS,
Vive l’Algérie.
خطاب الأمين الوطني الأول بمناسبة الذكرى الثانية والستين لإعلان تأسيس الأفافاس
أعزائي المواطنين
أعزائي المناضلين و المناضلات،
نجتمع اليوم لإحياء الذكرى الثانية والستين لإعلان تأسيس جبهة القوى الاشتراكية. هذا التاريخ، الذي هو أكثر من مجرد ذكرى، يرمز إلى حدث مؤسس في تاريخنا الوطني، وعلامة فارقة في نضال شعبنا من أجل الحرية والديمقراطية والعدالة الاجتماعية. إنه نداء متجدد للوفاء والعمل من أجل مواصلة نضال أسلافنا وإستكمال المشروع الوطني؛ مشروع دولة مستقلة وحديثة وديمقراطية واجتماعية.
بحضوركم القوي، تؤكدون التزامنا بالوحدة الوطنية والسيادة الشعبية وتماسك المجتمع الجزائري.
بحضوركم القوي، تجددون التزامنا الراسخ بتحقيق تغيير سلمي وجذري، قادر على تكريس سيادة القانون والديمقراطية، اللذين ليسا خيارين ظرفيين، بل مطلبين سياسيين وتاريخيين.
بحضوركم اليوم، ترسلون رسالة قوية في مواجهة جميع المحاولات الرامية إلى خنق الحياة السياسية وإسكات صوت الشعب. إنها صرخة أمل لإعادة بناء الثقة وبناء جمهورية حقيقية، ديمقراطية واجتماعية، وفية لروح بيان أول نوفمبر و أرضية مؤتمر الصومام.
رفاقي الأعزاء،
قبل 62 عامًا، أي بعد مرور عام على الاستقلال ، قام نساء ورجال شرفاء، مدفوعين بحب الوطن والولاء لمُثُل الحركة الوطنية، برفض مصادرة الاستقلال من قبل سلطة استبدادية وغير شرعية. من خلال إعلان تأسيس الأفافاس ، خاض حسين آيت أحمد ورفاقه، المنتمون إلى جيش التحريري الوطني ولجبهة التحرير التاريخيين، معركة نبيلة أخرى من أجل إرساء الديمقراطية والعدالة والإرادة الشعبية، التي كان من المفترض أن تكون مكتسبات طبيعية للاستقلال الوطني. فكانوا بذلك محرري نص تأسيسي لا يزال يرتبط واقعنا اليوم.
فبعد أكثر من ستة عقود، لا يزال هذا الإعلان يستجيب لتطلعات شعبنا العميقة و المتمثلة في الكرامة والحرية والعدالة الاجتماعية وممارسة المواطنة الكاملة. و بفضل أخلاقياتنا ذات البعدين: المتمثلة في القناعة و المسؤولية، والتي تجمع بين الوطنية و الديمقراطية، لم نحِد يوما عن هذه الرؤية.
وإخلاصاً لمبادئنا التأسيسية، وثباتاً مع مواقفنا و اتساقاً في نهجنا، مررنا بالعديد من المحن والأزمات دون أي تراجع أو تنازل. إننا ملتزمون التزاماً كاملاً بالسيادة الشعبية، المصدر الوحيد للشرعية السياسية، والوحدة الوطنية، إيماناً منا بأن الوطنية والديمقراطية لا ينفصلان.
أصدقائي ، رفاقي الأعزاء،
في سياق عالمي وإقليمي يشهد تغيرات عميقة، فإن الإرث السياسي الذي نحمله ليس تراثاً جامداً. بل على العكس، إنه يشمل ديناميكية متجددة و عملًا ميدانيا دائما. إن هذه المرحلة حاسمة عل جميع الأصعدة، تفرض علينا و بصفة جماعيًة أن نضع حد للفشل، ونوقف الارتباك، ونرتقي إلى مستوى تطلعات شعبنا وما تستحقه أمتنا.
يعلمنا التاريخ أنه من المحن و الأزمات تنبثق النهضة الوطنية. ففي الواقع، تمر المجتمعات بأوقات من الشك المفيد، و التي تتطلب التفكير معاً، وإجراء تقييم، وطرح الأسئلة بعمق، ومواجهة الواقع دون مواربة أو أوهام. واليوم، نحن في أحد هذه المنعطفات التاريخية.
وذلك لأن المشروع الوطني لا يزال غير مكتمل. فالوعود التي حملتها ثورة نوفمبر 1954 ومؤتمر الصومام في أوت 1956، تم تجديدها منذ الاستقلال عبر إعلان الأفافاس و انتفاضته في 1963، و الربيع الأمازيغي والديمقراطي في 1980، أحداث أكتوبر1988، و الحركة المواطناتية في 2001 وصولا للحراك الشعبي في 2019، و لا تزال إلى يومنا معلقة، و لم يتم الوفاء بها، ولم تتجسد؛ مما يثير استياء شعبنا وبلدنا.
اصطدمت أحلام أسلافنا وآمال شبابنا، مرارًا وتكرارًا، بنفس العقبات: الانغلاق السياسي والإعلامي، التعسف، الظلم، الهوس بالسيطرة على المجتمع، اقتصاد البازار الذي يهيمن عليه منطق الريع، عدم الاستقرار والاختلالات الاجتماعية، التناقضات الفلسفية في إدارة الشؤون العامة، وخطر الانحدار الثقافي والحضاري.
أصدقائي الأعزاء، رفاقي الأعزاء،
لنتحلي بالشجاعة ولنطرح الأسئلة الحقيقية ، لنحصل على الإجابات الصحيحة و نقدم الحلول الواقعية، التي يمكن أن تخرج جزائرنا العزيزة من هذه الأزمة المتعددة الأبعاد التي تعيشها منذ عدة عقود. لماذا يظل بلد غني بتاريخه ونضالاته وحيوية شعبه وموارده الطبيعية محكوم عليه بالدوران في حلقة مفرغة؟ لماذا، بعد 63 عامًا من الاستقلال، لا يزال بلدنا يعاني من نفس الصعوبات ونفس الشكوك؟ لماذا نحن عاجزون عن تحديد مسار واضح ورؤية مشتركة للمستقبل، وطريق مشترك لصالح نهضة وطنية جديرة بآمال و طموحات شعبنا المشروعة؟
لا بد من الاعتراف بأن مشاكل الأمس لا تزال قائمة، وكأنها تجمدت في الزمن، وستظل قائمة غدًا إذا واصلنا تجاهل النقاشات الحقيقية وتأجيل الإصلاحات الجوهرية الضرورية بل والحيوية التي تفرضها اللحظة التاريخية التي نعيشها. فلا يمكن أن يستمر هذا الوضع، ولا يجب أن يستمر.
نحن بحاجة إلى تغيير عميق ونهج سياسي شامل، قادر على إحياء الأمل ووضع البلاد على طريق الديمقراطية والتنمية. يجب التوقف عن الخلط بين الاستقرار والعمى الناجم عن الجمود!
أصدقائي الأعزاء، رفاقي الأعزاء،
في حزب الأفافاس نعمل من أجل بناء بلد يجرؤ على أن يحلم بأحلام كبيرة، ولكن قبل كل شيء بلد يجرؤ على العمل من أجل تحقيق أحلام شعبه، في سلام وانفتاح وازدهار.
و كما في عام 1963، فنحن نريد:
بناء بلد لا تكون فيه السياسة أداة للمكر المكيافيلي أو الشعوذة أو الإقصاء من أجل الاستحواذ على السلطة، بل أداة نبيلة في خدمة الشعب والدولة؛
بناء نظام حكم منفتح و ديمقراطي، قائم على سيادة القانون والجدارة، وليس على الولاءات والمحسوبية؛
بناء أمة متصالحة مع نفسها وتاريخها الذي يمتد لآلاف السنين، متحدة في تنوعها وتعدديتها، قوية بمواطنيها، شعب واقف على قدميه، فخور وسيد مصيره؛
بناء اقتصاد لا يخضع لتقلبات الأسواق الدولية للمحروقات، بل يستمد قوته من إنتاجيته و وتنافسيته وابتكاره، وقبل كل شيء من كفاءات الشباب الجزائري؛
بناء مجتمع إنساني قائم على التضامن والتسامح وثقافة التعايش، مجتمع يشعر فيه كل جزائري وكل جزائرية أنه يحظى بالاحترام، بأنه ذو جدوى، و بأن صوته مسموع و أنه يتمتع بالحماية.
من الواضح أن هذا يتطلب تغييراً عميقاً، ويتطلب شجاعة جماعية، ويتطلب إرادة مشتركة، ويتطلب مساراً طموحاً، ويتطلب مشروعاً وطنياً واضحاً.
ونحن، في الأفافاس، لدينا و هذا المشروع. لقد حملنا مشروع البديل الديمقراطي والاجتماعي طوال 62 عاماً من وجودنا. حياة كرسناها لخدمة الشعب والوطن.
نحن لا ندعي أننا نملك كل الإجابات، ولا أننا وحدنا نملك الحلول. لكننا نؤمن إيماناً راسخاً بأن الديمقراطية ليست ترفاً، بل ضرورة ملحة. والعدالة الاجتماعية ليست خياراً، بل شرطاً. والتغيير ليس شعاراً، بل ضرورة.
و نؤمن بأن الحفاظ على الوضع الراهن يعني تعريض البلاد لجميع المخاطر. رفض التغيير يعني اختيار الأسوأ من خلال تعميق الانقسامات، وتوسيع الفجوة بين الحكام والمحكومين، وتفاقم فقدان الثقة بين المجتمع ومؤسسات الدولة.
أصدقائي الأعزاء، رفاقي الأعزاء،
لم يعد الجمود مقبولاً، فهو أكبر خطر يهدد الأمن القومي والتماسك الاجتماعي. لكن السلطة تخشى التغيير بشكل واضح. ويمكن ملاحظة ذلك من خلال الخوف أوعرقلة أي مبادرة تهدف إلى إحداث تغيير حقيقي في المجتمع والبلد، غالباً بحجة حماية الدولة من مخاطر عدم الاستقرار!
إلا أن التغيير الذي ندعو إليه هو تغيير ايجابي، طالب به ملايين الجزائريين في مناسبات عديدة، كان آخرها « الحراك » الشعبي سنة 2019. التغيير الذي نرغب فيه ليس فوضى ولا دمار ولا انتقاماً ولا تصفية حسابات. التغيير الذي ندافع عنه ليس قفزة في المجهول، بل مسارا سياسيا، سلميا وتدريجيا وتوافقيا.
طموحنا ليس التدمير، بل البناء. ليس التفرقة، بل الجمع. لا تهدف مقاربتنا إلى الهدم، بل إلى إعادة تأسيس دولتنا الوطنية معاً من خلال أرضية مشتركة. نعم، في رؤيتنا، التغيير يعني إعادة التفكير بشكل جذري في مؤسساتنا ومنظومة حكمنا وسياساتنا العامة وطريقة بناء مجتمعنا. التغيير الذي نناشده يعني تقدير المكتسبات وتصحيح المسارات الخاطئة وإصلاح ما يمكن إصلاحه، وبالتالي إحداث تحول عميق في بلدنا. التغيير يعني استخلاص الدروس من الماضي من أجل إعداد مستقبل أفضل في كل المجالات.
من الواضح أن هذا يتطلب أكثر من مجرد إعادة هيكلة سياسية ومؤسساتية ظرفية. إنه يتطلب عقدا سياسياً واجتماعياً جديداً، يرقى إلى مستوى التحديات التي تواجهنا كأمة، كدولة و كمجتمع.
اتفاق لا يمكن فرضه بالقوة بل يبنى على أساس حوار وطني شفاف وصادق وشامل؛ بهدف التوصل إلى عقد تاريخي قادر على تجاوز الانقسامات المدمرة، ودفع بلدنا، متحدًا، على طريق النهضة والازدهار. يجب أن يُبنى هذا العقد السياسي والاجتماعي على ثلاثة ركائز أساسية:
أولاً، الحفاظ على الدولة الوطنية وتعزيزها، باعتبارها الضامن للسيادة والوحدة والأمن واستمرارية الجمهورية. دولة تحمي وتنظم وتحكم. دولة متحررة من منطق التسلط و المحسوبية، تركز على مهامها الأساسية وتعمل بفعالية. ويمر هذا الحفاظ ببناء علاقة ثقة دائمة بينها و بين المجتمع مستندة إلى تثمين قيمنا المشتركة، وتقدير تراثنا التاريخي والحضاري، وكذلك إلى ترسيخ شخصية جزائرية أصيلة، فخورة بمراجع هويتها التعددية المتمثلة في الإسلام والأمازيغية والعروبة والحداثة.
ثانياً، إرساء ديمقراطية حقيقية في البلاد، قائمة على سيادة القانون، والفصل بين السلطات، والتعددية واحترام الحريات، والشفافية والمساءلة، ومشاركة المواطنين، و مبدأ تكافؤ الفرص. فالأمر لا يجب أن يقتصر على تنظيم انتخابات منتظمة فحسب، بل يجب ان يشمل أيضاً بناء مؤسسات قوية وشرعية من خلال التأييد الشعبي وبيئة سياسية وإعلامية خالية من عبء التعسف والبيروقراطية والهوس الاستبدادي.
ثالثاً، بناء نموذج اقتصادي واجتماعي جديد يقوم على الإنتاجية والقدرة التنافسية والتنويع وتثمين الكفاءات الوطنية. يجب أن يتيح هذا النموذج تحقيق السيادة الغذائية والصناعية، مع التخلي عن النهج الريعي والارتجالي والاقتصاد الموازي. ويجب أن يهدف هذا النموذج، الذي يجب أن يندرج في إطار اقتصاد ذو طابع اجتماعي للسوق ، إلى التوفيق بين النجاعة الاقتصادية والعدالة الاجتماعية. ويتعلق الأمر بتعزيز نمو مربح وشامل، قادر على الحد من التفاوتات الاجتماعية و الجهوية، وضمان الوصول العادل إلى الخدمات العمومية الأساسية، ورعاية الفئات السكانية الأكثر ضعفاً و هشاشة.
أصدقائي الأعزاء، رفاقي الأعزاء،
تضع هذه الرؤية الإنسان في صميم العمل السياسي، وفي صميم عملية الحكم، وفي صميم أي استراتيجية للتنمية الاقتصادية. وهي تتطلب إرادة جماعية حقيقية وثقافة الحوار و التنازلات.
بالتأكيد، لدينا الحق في الشك و التساؤل، فهناك أسباب كثيرة تدعو إلى ذلك! لكن ليس لدينا الحق في الاستسلام. وأقول لكم بكل قوة قناعاتي: ليس هناك قدر محتوم ولا استسلام. طالما بقيت نساء ورجال صادقون ومخلصون، يحملهم حبهم للوطن، فإن نضالنا العادل، وهو نفس نضال كل مواطن جزائري كريم و فخور، سيستمر دون أن يغيب عن بالنا أبداً الأهم: البقاء أوفياء لمبادئنا.
وهذا بحد ذاته عمل من أعمال المقاومة، في ظل هذه الفوضى العامة، حيث تنقلب قيم المجتمع رأساً على عقب، ويسود الكذب على الحقيقة، ويُشتبه في أن الدفاع عن الوطن هو تنازل، ويُقدم خونة الأمة، في بعض الأوساط، على أنهم منقذوها. لذلك، نواصل مقاومتنا.
نقاوم التطرف والعدمية؛
نقاوم التعسف والظلم والتسلط؛
نقاوم النسيان والاستسلام والضعف والخوف؛
نقاوم الكذب والشعبوية والديماغوجية؛
نقاوم الإغراءات الاستعمارية الجديدة لاستعباد الشعوب والأمم؛
نحن نقاوم ، لأننا نؤمن بهذا البلد، بهذا الشعب وبقدرته على تحقيق المعجزات من خلال بناء أمة متماسكة وتعددية و حرة.
الحضور الكريم،
نعم، نحن نقاوم، الآن ودائماً. نحن نفعل ذلك من خلال التزام سياسي جاد وحقيقي ونزيه وصبور. ولكن إلى جانب المقاومة والموقف المطلبي، يطمح حزب الأفافاس إلى تولي السلطة، سلمياً وديمقراطياً، من أجل تنفيذ مشروعنا للمجتمع. هذا هو على أي حال المسار الذي حدده الحزب منذ المؤتمر الوطني السادس.
لا داعي لأن نخجل من رغبتنا في تحمل المسؤولية العليا لحكم البلاد، فهذا هو دور ومصير أي حزب كبير يحترم نفسه. ولكن لا بد من الاستعداد لذلك، ووضع برنامج واقعي وتكوين الكفاءات اللازمة لتنفيذه. ولهذا السبب نعمل على بناء حزب حقيقي قادر على الحكم. الطريق طويل، ونحن نعلم ذلك وندركه. لكن لا شيء سيحولنا عن هدفنا، لا عناد السلطة الانتحاري، ولا الهجمات الدنيئة لخصومنا السياسيين.
السلطة ليست غاية في حد ذاتها. وقد أثبت حزبنا ذلك مراراً وتكراراً، فهو لم يسع إليها أبداً بأي ثمن. لنتذكر مرة أخرى أن رئيسنا التاريخي، حسين آيت أحمد (رحمه الله)، رفض العرض المقدم له في عام 1992 بتعيينه رئيسًا للدولة، وأن حزبنا رفض بشكل منهجي العديد من العروض للانضمام إلى الحكومة خلال العقدين الماضيين.
وبالتوازي مع ذلك، فإننا لا نعتقد أن المعارضة أمر حتمي. نحن مقتنعون بأن التغيير الديمقراطي لا يحدث بلمح البصر، بل يبني خطوة بخطوة. كما يقول المثل: ”رحلة الألف ميل تبدأ دائماً بخطوة “. بالنسبة لنا، كل خطوة إلى الأمام هي خطوة أمل. وإذا كان ”خطأنا“ الوحيد هو رغبتنا في إعادة الأمل إلى شعبنا، وإخباره أن استئناف المسيرة الطويلة التي بدأت في الفاتح من نوفمبر 1954 وإستكمالها لا يزالان ممكنين، فإننا نقبل ذلك تمامًا.
اليوم، أكثر من أي وقت مضى، لا يكفي الاكتفاء بالانتقاد لتهدئة الضمير، ومن غير المسؤول الاستمرار في بث اليأس، ومن الإجرام بيع الأوهام أو حلول الفوضى و الدمار.
في الأفافاس، نريد بناء بديل وطني وسلمي وجاد وذي مصداقية، ليس بمفردنا أو بتجاهل الواقع الاقتصادي والاجتماعي والسياسي، بل من خلال إشراك جميع القوى الحية في المجتمع وجميع الفاعلين السياسيين الذين ينضمون بصدق إلى المشروع الوطني: مشروع دولة القانون القوية والحديثة والديمقراطية والاجتماعية.
أصدقائي ، رفاقي الأعزاء،
في سياق ما سبق، أود أن أذكر أننا اتخذنا قرارًا صعبًا بالمشاركة في الانتخابات الرئاسية الأخيرة. ولم يكن ذلك بدافع الكبرياء، بل بدافع القناعة والإرادة السياسية. كان قرارًا مدروسًا وتبنته القيادة الوطنية، التي أدرجته في خارطة طريق ذات أهداف واضحة وقابلة للقياس: اغتنام أي منبر لنشر مشروع الحزب في جميع أنحاء البلاد ومواصلة السعي لبناء حركة سياسية يسارية كبيرة، قادرة على التأثير بشكل حقيقي على الحياة السياسية الجزائرية ومصير بلدنا، ليس فقط من خلال الفوز في الانتخابات المحلية، ولكن أيضاً في الانتخابات الوطنية ومؤسساتها القيادية.
للأسباب والأهداف نفسها، يستعد الأفافاس للاستحقاقات السياسية والانتخابية المقبلة، التي ستكون كثيفة في أفق عام 2026 وحاسمة لمستقبل البلاد في المدى القريب. ولنفكر في المقام الأول في القوانين الأساسية للحياة الديمقراطية في الجزائر. على الرغم من الظروف المغلقة وغير الشفافة التي تم فيها صياغة المشاريع التمهيدية لهذه النصوص الأساسية، فقد تحمل الحزب مسؤوليته من خلال صياغة مقترحات ملموسة وواقعية. وعلى عكس التصريحات الأخيرة لرئيس الدولة، فالأمر لا يجب أن يحصر في مجرد مراجعة تقنية: بل يجب إعطاء توجه سياسي شجاع للقوانين التي تنظم إدارة المجالس المنتخبة والأحزاب السياسية ومنظمات المجتمع المدني، حتى تتمكن من ضمان تمثيل حقيقي للمجتمع وآليات منافسة ديمقراطية وشفافة على جميع المستويات.
شخصياً، وأعتقد أن هذا هو حال العديد من المناضلين و المناضلات المخلصين، أتساءل باستمرار عن مستقبل حزبنا في ضوء مستقبل بلدنا، وعن معنى التزامنا في السياق السياسي الاجتماعي والاقتصادي الحالي، وعن مكانة اليسار الديمقراطي في المشهد السياسي الوطني وفي قلب مجتمعنا. لكن، لا تقلقوا، أنا لا أفعل ذلك بقلق، بل بإرادة راسخة لإعادة تموضع الأفافاس كقوة سياسية مركزية وكحزب حكم، يحمل مشروعًا اجتماعيًا طموحًا ورؤية مستقبلية شجاعة وموثوقة.
بعيدًا عن الانصياع أو الاستسلام للتسويات السياسوية، يعتزم حزب الأفافاس أن يؤكد نفسه، في السنوات المقبلة، كقوة دافعة لبديل ديمقراطي عملي، و برغماتي للتسلط والشعبوية والتطرف وإغراءات الفوضى. وأنا أعلم، في أعماق نفسي، أنكم جميعاً تشاركونني هذا الطموح المشروع. وهذا ما يمنحني القوة للمضي قدماً والمثابرة ومواصلة العمل الشاق والحيوي لتحديث وتوطيد الهياكل الداخلية للحزب.
صدقوني: لا شيء ولا أحد سيزعزع إرادتنا الجماعية. لا توجد قوة، أي كانت ، قادرة على إبعادنا عن المسار الذي حددناه لأنفسنا: لا الانتقادات التي لا أساس لها، ولا الشتائم، ولا الإهانات، وبالتأكيد لا المناورات الدنيئة لأولئك الذين يريدون إعادة بناء عذريتهم على حساب الأفافاس، بعد أن تآمروا بشكل مخزٍ مع نظام العصابات، في الخفاء وفي العلن. وكما قال الراحل حسين آيت أحمد في رسالة وجهها إلى المجلس الوطني للحزب في 2 مارس 2012: «من المستحيل أن يعطينا أحد دروساً في السياسة أو الديمقراطية أو النضال أو الوطنية أو ثاقبايليث. ليس لدينا ما نتعلمه لا من أولئك الذين يريدون تعليمنا كيف ندافع عن مسيرتنا – التي لم يمروا بها – ولا من أولئك الذين لم يكن التزامهم سوى سلسلة من الخيانات. خيانة قضية تلو الأخرى مع عدم المسؤولية السياسية والتطرف اللفظي والكذب كثوابت وحيدة. »
فكونوا فخورين بأنفسكم، بحزبكم، ببلدكم، بتاريخكم، بحاضركم. ولا تتوقفوا أبدًا عن الإيمان بمستقبل أفضل. وقبل كل شيء، حاولوا أن تقدموا ما هو أفضل مما أنجزتموه بالفعل و بشكل رائع، لأن الجزائر تستحق الأفضل، وأبناؤها يستحقون الأفضل، ودماء النساء والرجال الذين سقطوا من أجل الاستقلال والديمقراطية تستحق الأفضل.
Par Annie Mécili A l’initiative de sa famille et de ses amis, un rassemblement pour Ali Mécili aura lieu le samedi 7 avril 2018 à 15h au cimetière du Père Lachaise, à Paris (entrée principale). Cela fera trente et un an le 7 avril prochain que l’infatigable militant de la démocratie Ali Mécili a été…
Alger, le 14 décembre 2024. Chers camarades, honorable assistance ; Nous nous réunissons aujourd’hui en session extraordinaire du Conseil national (CN) de notre parti pour dresser le bilan annuel de notre action à la tête du Front des forces socialistes (FFS). La culture de rendre des comptes et de faire des bilans constitue l’une des…
Déclaration sur les élections APCAPW du 12 Juin 1990. Les élections communales et de wilaya viennent d’être fixées par le gouvernement pour le 12 Juin 1990 alors que le parlement FLN discute encore du projet de code électoral, sans qu’au surplus aucune consultation préalable n’ait été faite avec les différents courants politiques. Cette décision s’inscrit…
Le FFS poursuit ses rencontres d’évaluation politique, en ce moment à AKBOU-BEJAIA. Images de l’ouverture de la conférence animée le Premier Secrétaire National Youcef_Aouchiche.
C’est avec une grande peine et un immense chagrin que nous avons appris la nouvelle du décès de Djamel Menad, figure emblématique du football algérien. En ce mois sacré de Ramadan, il nous quitte, laissant derrière lui un grand palmarès et un héritage sportif inestimable. Joueur exceptionnel et passionné, il a fait vibrer des générations…
Le camarade Dr Sid Ali Youcef vient d’être élu Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, en succession au camarade Klaleche Mohammed, récemment élu membre du Conseil de la Nation. Cette élection marque une continuité dans l’engagement et le sens des responsabilités que portent nos camarades à tous les niveaux de représentation institutionnelle….